Des
portraits
et
des
femmes

Ce projet est né d’une envie : rendre hommage à toutes les femmes, créatrices d’humanité.

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A partir du tableau peint par Gustave Courbet en 1866 et intitulé L’Origine du monde, œuvre audacieuse, franche et réaliste, j’ai ainsi imaginé des portraits d’artistes.

Avant de célébrer le corps de la femme, mes tableaux sont d’abord l’expression d’une admiration pour ces artistes hors du commun. En capturant l’univers qui les caractérise, j’ai voulu initier le « regardeur », ainsi que l’écrit Laure Adler, à la démarche novatrice de ces grandes personnalités du monde artistique.

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Pourquoi placer un œil au cœur de mes tableaux ? Peut-être parce qu’il est le miroir de l’âme ; parce que notre œil est unique. Surtout parce qu’il reflète le désir féminin – allumé/ éveillé - dans une symbolique induite par sa forme, celle d’un sexe de femme.

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Face à mes portraits d’artistes s’instaure un regard double, un va et vient entre le tableau et le regardeur. Le « voyant », ou le « voyeur », se retrouve donc en « tête-à-sexe » avec une femme qui soutient son regard, où qu’il se porte. Il se perd donc dans le regard du sexe féminin, comme happé.

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Derrière l’hommage rendu à leur audace et à leur beauté, à leur courage, leur indépendance et leurs rébellions, mes portraits d’artistes expriment les violences faites aux femmes partout dans le monde, leurs brisures, leurs blessures, les abus dont elles sont victimes.